Alice Nkom : poil à gratter des tribunaux

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, parmi eux, Alice Nkom.

Image184571.jpg © VINCENT FOURNIER/J.A.

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Publié le 28 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Vue de Yaoundé, capitale du Cameroun. © Wikimedia Commons
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Les 50 qui feront le Cameroun

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, notamment dans les espaces laissés vacants par l’État. Jeune Afrique est allé explorer ce vivier.

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Elle est la première femme à avoir été admise au barreau camerounais. Avocate, entre autres, de Marafa Hamidou Yaya (condamné à vingt ans de prison fin mai), la native du Littoral se bat contre une « justice aux ordres » et pour un État de droit qu’elle juge menacé par le président Biya et par son ministre de la Justice, Laurent Esso (lire ci-contre), qui n’accepte même pas de la recevoir.

Poil à gratter du Tribunal criminel spécial et de la Cour suprême, lauréate de multiples prix pour la défense des droits de l’homme, Alice Nkom est également, à 71 ans, en première ligne dans le combat pour les droits des homosexuels au Cameroun. Son objectif : obtenir de la Cour suprême qu’elle déclare anticonstitutionnel l’article 347 bis, qui criminalise l’homosexualité. « Je veux y arriver avant de m’en aller », affirme-t-elle.

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