Charlotte Dipanda, la chanteuse qui met d’accord Douala et Yaoundé

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, parmi eux on compte celui de Charlotte Dipanda.

Image184557.jpg © SADAKA EDMOND/SIPA

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Clarisse

Publié le 28 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Vue de Yaoundé, capitale du Cameroun. © Wikimedia Commons
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Les 50 qui feront le Cameroun

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, notamment dans les espaces laissés vacants par l’État. Jeune Afrique est allé explorer ce vivier.

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Elle sera à l’Olympia, à Paris, le 10 septembre, après avoir joué à guichets fermés dans plusieurs salles en France. C’est une belle consécration pour cette ex-choriste de Manu Dibango, Salif Keïta, Cesaria Evora ou Papa Wemba, dix ans tout juste après ses premiers pas en solo. Découverte par Lokua Kanza dans l’un des cabarets de Douala qu’elle écumait depuis l’âge de 15 ans, Charlotte Dipanda, 30 ans aujourd’hui, est l’une des plus belles voix de sa génération.

Ses chansons – notamment « Coucou » s’inscrivent progressivement dans le patrimoine national, voire africain. La chanteuse fédère toutes les régions du Cameroun et fait disparaître la dichotomie Douala-Yaoundé, qui commande que les artistes appréciés dans la première ville soient automatiquement rejetés par la seconde. En 2015, elle confiait à J.A. son désir de faire des chansons qui ne prendraient pas une ride.

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