Maximilienne Ngo Mbe, la dignité humaine chevillée au corps

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, parmi lesquels celui de Maximilienne Ngo Mbe.

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Publié le 28 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Vue de Yaoundé, capitale du Cameroun. © Wikimedia Commons
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Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, notamment dans les espaces laissés vacants par l’État. Jeune Afrique est allé explorer ce vivier.

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Dans un pays en guerre contre Boko Haram, il faut un sacré culot pour dénoncer les exactions de certains éléments incontrôlés de l’armée. Et malgré son apparence frêle, Maximilienne Ngo Mbe n’en a pas manqué lorsque, en janvier 2015, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac), qu’elle dirige, a publié un communiqué condamnant des actes de torture et de pillage dans l’Extrême-Nord. Cela lui a attiré les foudres de Yaoundé.

En outre, son domicile et les locaux du Redhac sont fréquemment cambriolés. Mais rien n’entame sa détermination. « J’ai la lutte chevillée au corps », rappelle cette informaticienne qui consacre sa vie au respect de la dignité humaine.

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