Antoinette Nzongo-Nyambone, la femme préfet du Cameroun

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, dont celui d’Antoinette Nzongo-Nyambone.

Antoinette Nzongo-Nyambone, Préfet du département du Koung-Kih à Bandjoun, Yaoundé le 11 janvier 2013. © Jean-Pierre Kepseu pour JA

Antoinette Nzongo-Nyambone, Préfet du département du Koung-Kih à Bandjoun, Yaoundé le 11 janvier 2013. © Jean-Pierre Kepseu pour JA

Clarisse

Publié le 28 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Vue de Yaoundé, capitale du Cameroun. © Wikimedia Commons
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Les 50 qui feront le Cameroun

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, notamment dans les espaces laissés vacants par l’État. Jeune Afrique est allé explorer ce vivier.

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Unique femme préfet du pays, Antoinette Nzongo-Nyambone, 53 ans, reconnaît avoir eu quelques appréhensions au début. Mais elle a définitivement pris ses marques et se risque à un premier bilan. La principale fierté de cette mère de cinq enfants originaire du département du Nyong-et-Mfoumou (Centre) ? Être parvenue à asseoir autour de la même table patriarches et chefs traditionnels du département du Koung-Khi afin de définir ensemble les orientations de son action.

Elle a aussi redonné vie au stade Fotso-Victor, à Bandjoun. Réhabilité grâce au soutien des élites de la ville, il a été homologué par les autorités de Yaoundé pour les entraînements de la Coupe d’Afrique des nations 2019. D’autres paris l’attendent, notamment la lutte contre Boko Haram. Si le Koung-Khi n’est pas directement visé, la vigilance est néanmoins de mise.

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Ville de transit vers le Nord-Ouest et le Nord au départ de Yaoundé comme de Douala, Bandjoun n’est pas à l’abri. D’autant qu’elle est limitrophe du département à majorité musulmane du Noun, sur une large bande rurale inhabitée pouvant servir de base de repli.

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