Célestine Ketcha Courtès, la détermination à toute épreuve

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, à l’instar de celui de Célestine Ketcha Courtès.

Clarisse

Publié le 28 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Vue de Yaoundé, capitale du Cameroun. © Wikimedia Commons
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Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, notamment dans les espaces laissés vacants par l’État. Jeune Afrique est allé explorer ce vivier.

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Ses détracteurs disent qu’elle aime jouer des coudes, ses admirateurs qu’elle est un modèle de leadership en Afrique au vu de son combat pour la parité. Mais tous reconnaissent à la maire de Bangangté (Ouest) une détermination à toute épreuve. Le virus de la politique, Célestine Ketcha Courtès, 51 ans, l’a attrapé en côtoyant la défunte mère de Chantal Biya, la première dame, ex-maire de la localité voisine de Bangou.

Depuis, Bangangté a toujours bénéficié de tous les projets lancés à Bangou, notamment en matière d’infrastructures routières. Présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela), cette proche d’Anne Hidalgo, la maire de Paris, a su forcer le respect en faisant de Bangangté la commune la plus propre du Cameroun. Ville écoresponsable, elle est la première localité du pays à avoir opté pour des latrines écologiques.

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Récemment, Célestine Ketcha Courtès a fait partie de la centaine de maires invités par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à apporter leur contribution pour un nouvel agenda urbain dans la perspective du sommet Habitat III de Quito, en octobre.

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