Franko, le chanteur qui multiplie les collaborations

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, comme celui du chanteur Franko.

Le chanteur Franko. © Capture d’écran YouTube

Le chanteur Franko. © Capture d’écran YouTube

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 28 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Vue de Yaoundé, capitale du Cameroun. © Wikimedia Commons
Issu du dossier

Les 50 qui feront le Cameroun

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, notamment dans les espaces laissés vacants par l’État. Jeune Afrique est allé explorer ce vivier.

Sommaire

Impossible, depuis sa sortie en juillet 2015, d’être passé à côté de « Coller la petite », le dernier tube de Franko, partagé des millions de fois sur les réseaux sociaux. Omniprésent sur le web, à la radio ou à la télévision, Kinguè Franck Junior, né en 1987 à Douala, a tout connu depuis un an. La gloire d’abord, après une carrière timidement commencée en 2003 et qui l’a conduit à assurer la première partie des concerts de Sexion d’Assaut, de Toofan ou de Zaho. La censure ensuite, lorsque le préfet du département de la Mifi puis la RD Congo ont interdit – en vain – la diffusion de sa chanson.

Fort de ce buzz, Franko surfe aujourd’hui sur le succès. Après une tournée, entre autres, en Guinée équatoriale, en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Congo, il a débarqué en Belgique et en France, où il multiplie les concerts et les collaborations, notamment avec DJ Mike One et les rappeurs Youssoupha et Mokobé.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image