Ludovic Lado, le jésuite qui n’a pas sa langue dans sa poche

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, parmi lesquels celui de Ludovic Lado.

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Publié le 28 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Vue de Yaoundé, capitale du Cameroun. © Wikimedia Commons
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Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, notamment dans les espaces laissés vacants par l’État. Jeune Afrique est allé explorer ce vivier.

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Ancien vice-doyen de la faculté des sciences sociales et de gestion de l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac), à Yaoundé, Ludovic Lado n’a pas usurpé sa réputation de trublion – celle-là même qui lui a valu d’être révoqué en 2012. Même « exilé » à Abidjan, où il dirige désormais l’Institut de la dignité et des droits humains du Centre de recherche et d’action pour la paix (Cerap), ce franc-tireur continue de faire le miel des journaux.

Dans leurs colonnes, le prêtre jésuite adresse des lettres ouvertes au vitriol au président camerounais, quand il n’incendie pas le clergé catholique coupable, en 2011, d’avoir organisé une messe pour « bénir » Paul Biya après sa réélection. « Messeigneurs, depuis quand êtes-vous aumôniers de la présidence ? On se croirait au Moyen Âge, quand les évêques intronisaient les rois », écrit-il.

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