Économie

Boucle ferroviaire de Bolloré : au Burkina, ça déraille

Selon les informations de « Jeune Afrique », un blocage financier complique les négociations entre le patron français et les autorités de Ouagadougou.

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Mis à jour le 27 mai 2016 à 12:42

Employés du chemin de fer reliant la Côte d’Ivoire au Burkina. © Issouf Sanogo/AFP

Le train de la boucle ferroviaire d’Afrique de l’Ouest déraillerait-il ? Six mois après la signature d’un préaccord entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, d’une part, et entre Bolloré et Pan African Minerals, de l’autre, les négociations sont au point mort.

Un blocage financier est venu compliquer ce dossier.

Revirement de Bolloré

Selon les informations de Jeune Afrique, le groupe de l’industriel français serait revenu sur sa position à Abidjan début mai.

Il propose désormais d’investir 200 millions d’euros (contre les 400 millions initialement annoncés) pour la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya étalée sur la durée de la concession (trente ans).

Or le projet de convention de concession révisée stipule que la charge du financement des travaux de réhabilitation incombe au concessionnaire Sitarail (Bolloré) pour cinq ans.

Concurrent

Ce rétropédalage n’est pas du goût des États ivoirien et burkinabè, qui n’excluent plus de confier cette réhabilitation au concurrent Pan African Minerals.