La bataille pour le contrôle du vote des Nzebis, troisième groupe ethnique du pays après les Fangs et les Punus, en vue de la prochaine présidentielle ne va pas arranger les relations, déjà exécrables, entre Zacharie Myboto, président de l’Union nationale (opposition), et Guy Nzouba Ndama, président démissionnaire de l’Assemblée nationale.
Le premier, qui se considère comme le leader naturel des Nzebis, va appeler à soutenir le candidat que le congrès de son parti désignera fin mai. Le second a déjà déclaré sa candidature à la présidence. En privé, Myboto promet l’enfer à Nzouba, qui est nzebi mais issu du clan pouvi, minoritaire. Le vieil opposant reproche à l’ex-pilier de la majorité sa condescendance à l’égard de l’opposition, qu’il vient de rejoindre mais qu’il traite, selon lui et ses proches, de haut.