
Jerry Rawlings. © Stuart Price/UN PHOTO
Sa première tentative, en 1979, a avorté au bout de quelques mois.
Le second putsch aura été le bon. Revenu au pouvoir en 1981, le lieutenant-colonel Jerry Rawlings y est resté vingt ans, conforté dans son fauteuil de président ghanéen par les élections de 1992 et de 1996. En 2000, il ne peut briguer un troisième mandat et se retire de la vie politique.
Quinze ans plus tard, le « Rédempteur » reste un personnage dont la voix compte, tant au Ghana qu’auprès de certains chefs d’État africains.
Dans l’une de ses dernières déclarations, Jerry Rawlings, 68 ans, a appelé ses pairs à résister à « l’audace de l’Occident ».
Son nom fait-il recette ? Réponse lors de la présidentielle de novembre, à laquelle se présente sa femme, Nana Konadu Agyeman-Rawlings, candidate du National Democratic Party.
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