En mai, il lancera, toujours en Mauritanie, la production de son usine de pâtes alimentaires, d’une capacité de 12 000 tonnes par an. En parallèle, l’homme d’affaires travaille à structurer une véritable filière avicole dans le pays, en aidant les quelques éleveurs existants, mais aussi en se lançant lui-même : la création d’un couvoir et d’un abattoir est évoquée. En revanche, la féroce compétition dans le secteur minotier au sud du Sahara bloque ses ambitions.
Hors de Mauritanie, Éric-Bastien Ballouhey mise donc sur Rougier, producteur de bois et négociant, qui dispose de plus de 2 millions d’hectares de forêt dans quatre pays d’Afrique centrale (dont la Centrafrique depuis 2015). Propriétaire depuis fin 2015 d’une part très minoritaire du capital du groupe, le Français a pris la direction générale de Rougier à la demande de la famille fondatrice. Avec, là aussi, des diversifications en vue : les énergies renouvelables (biomasse) et la promotion immobilière.