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Algérie : le classement des 50 personnalités les plus influentes
Il est une mémoire vivante de la justice algérienne. Ses collègues lui vouent respect et admiration, juges et procureurs le traitent avec déférence. Avocat depuis les années 1970, cofondateur en 1987 – à l’époque du parti unique – de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), ce ténor du barreau d’Alger aurait pu aspirer à une grande carrière politique, comme son illustre frère aîné, le diplomate Lakhdar Brahimi. Mais à un quelconque maroquin ministériel, Miloud Brahimi a toujours préféré les prétoires, où son éloquence confine à l’art.