
Ahmed Ouyahia, premier ministre algérien. © Paul Schemm/AP/SIPA
Les 50 personnalités les plus influentes ont toutes, sans exception et chacune à son niveau, un rôle à jouer pour conduire l’Algérie sur la première voie.
Limogé de la tête du gouvernement en septembre 2012, poussé à la démission de la direction de son parti, le Rassemblement national démocratique (RND), en janvier 2013, Ahmed Ouyahia semblait promis à une disgrâce infinie… Pourtant, la retraite de ce commis de l’État qui revendique le rôle d’homme des « sales besognes » aura été de courte durée. En mars 2014, il est de retour aux affaires comme directeur de cabinet à la présidence, une maison qu’il connaît bien pour avoir occupé la même fonction au milieu des années 1990. Moine-soldat, serviteur zélé, celui qui fut chef de gouvernement à trois reprises (1995-1998, 2003-2006 et 2008-2012) est le porte-parole quasi officiel de Bouteflika. Homme de dossiers, travailleur infatigable, fin connaisseur des arcanes du système et de ses pratiques, Ahmed Ouyahia est devenu très utile pour faire tourner la machine présidentielle maintenant que le chef de l’État, affaibli par la maladie, ne se rend au palais d’El Mouradia que pour de rares Conseils des ministres.
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