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Eau : comment l’Afrique peut rattraper son retard
Pour Veolia, miniers et pétroliers sont ainsi devenus une cible prioritaire sur le continent à mesure que les pays adoptent des législations sur l’environnement plus contraignantes. En 2014, le groupe français a décroché au Ghana un contrat pour le traitement des eaux usées d’Iduapriem, la mine d’or d’AngloGold Ashanti. D’autres accords pourraient être passés au Mozambique et en Angola.
Dans les pays francophones, les opportunités en matière de lutte contre la pollution industrielle sont encore limitées, faute d’une réelle volonté politique. « Les États devront s’y mettre, car plus il y aura de projets, plus les risques environnementaux seront grands », estime un expert. Objectif de Veolia : réaliser, d’ici à 2020, 15 % de son chiffre d’affaires africain grâce aux services rendus aux entreprises.