Libye : Alger se déconnecte de Tripoli

Les autorités algériennes ont suspendu, à partir de vendredi 29 janvier et jusqu’à nouvel ordre, les liaisons aériennes entre Alger et Tripoli.

Un soldat libyen à Al Ajaylat, à 120 kilomètres de Tripoli, en février 2015. © Mohamed Ben Khalifa/AP/SIPA

Un soldat libyen à Al Ajaylat, à 120 kilomètres de Tripoli, en février 2015. © Mohamed Ben Khalifa/AP/SIPA

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Publié le 3 février 2016 Lecture : 1 minute.

Les raisons de cette suspension n’ont pas été officiellement évoquées, mais le chaos qui règne en Libye ainsi que la présence de quelque 3 000 combattants de l’État islamique (EI) inquiètent sérieusement les Algériens. Pour empêcher l’infiltration de groupes armés – comme lors de l’attaque sanglante du site gazier d’In Amenas, en janvier 2013 -, l’Algérie a d’ailleurs fermé ses frontières avec son voisin de l’Est et renforcé ses effectifs et les contrôles le long de cette bande frontalière de 980 km.

L’arrêt du trafic aérien entre les deux capitales intervient au moment où la presse américaine fait état d’une opération militaire imminente contre les fiefs de Daesh en Libye. « Des responsables de l’administration Obama déclarent que la campagne en Libye pourrait commencer dans quelques semaines », écrivait le New York Times dans son édition du 26 janvier.

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