Accusés d’avoir brisé puis rafistolé la barbe de l’artefact à coup de colle époxy, licenciés en février 2015, l’ex-directeur du musée du Caire et sept de ses anciens collaborateurs – le directeur de la restauration, quatre « spécialistes » et deux employés – seront déférés devant un tribunal disciplinaire.
C’est ce qu’a annoncé le parquet le 24 janvier, un an tout juste après la découverte du pot au rose. Le temps des pharaons étant révolu, les bricoleurs ne risquent qu’une sanction administrative et une lourde amende. Restauré, cette fois dans les règles de l’art, le masque avait repris sa place, le 16 décembre 2015, parmi les objets antiques exposés.