Dans ce dossier
Gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) depuis 2010, l’Équato-Guinéen entamera en janvier sa dernière année à la tête de l’institution. Après avoir passé l’essentiel de son mandat de sept ans à rétablir la transparence et la confiance au sein de l’établissement, cet économiste formé en France devra, en 2016, continuer à aider les États membres, dont cinq (sur six au total) sont des producteurs de pétrole durement frappés par la chute des prix du baril.
Surtout, il tentera de boucler dans le même temps deux chantiers importants : le rapprochement des Bourses de Douala et de Libreville ainsi que l’instauration de la convertibilité entre le franc CFA d’Afrique centrale et celui d’Afrique de l’Ouest.