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Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) devra démarrer l’année sur les chapeaux de roues. Dès le 14 janvier, il présidera une réunion cruciale du conseil national de son parti. L’enjeu : décider d’une date pour le congrès. Si celui-ci se tient avant les élections législatives (prévues en septembre), c’est que Benkirane va fort probablement passer la main.
En revanche, si le parlement du PJD décide d’un congrès postélections, c’est qu’il veut accorder à Benkirane une chance de garder les rênes du parti (qui devra alors amender son règlement intérieur) et du gouvernement. D’ailleurs, sa dernière année à la tête de celui-ci sera également charnière. Le chef de gouvernement tient entre autres à amorcer la réforme des retraites et à faire adopter la mesure lors de la dernière session parlementaire de sa législature. Pour cela, il devra jouer des coudes : à la deuxième chambre du Parlement, il ne détient pas de majorité et les syndicats l’attendent au tournant.