Dans ce dossier
Incontestablement, c’est avec émotion que, le 17 mars prochain, Alain Mabanckou traversera le Quartier latin pour remonter la rue Saint-Jacques et atteindre la place Marcelin-Berthelot, à deux pas du 25 bis, rue des Écoles, où siège la maison d’édition parisienne Présence africaine, la première à l’avoir publié en 1998. À 18 heures, dans l’amphithéâtre Marguerite-de-Navarre du prestigieux Collège de France, il prononcera sa leçon inaugurale. Le thème choisi : « De la littérature coloniale à la littérature « négro-africaine ». »
Premier romancier à hériter pour l’année 2016 de la chaire de création artistique, le Franco-Congolais, aujourd’hui installé à Santa Monica où il enseigne à l’Université de Californie, Los Angeles (UCLA), est le quatrième Africain à occuper dans cette institution fondée par François Ier une chaire annuelle, après l’anthropologue ivoirien Harris Memel-Fotê (1995-1996), le radiologue algérien Élias Zerhouni (2010-2011) et l’économiste égyptien Ismail Serageldin (2010-2011).
Une reconnaissance académique pour le Prix Renaudot 2006 qui a invité philosophes, romanciers, historiens et dramaturges à venir « penser et écrire l’Afrique noire » le 2 mai, lors d’un colloque auquel prendront part notamment Achille Mbembe, Souleymane Bachir Diagne, Sami Tchak, In Koli Jean Bofane, Koffi Kwahulé, Françoise Vergès et l’académicien Dany Laferrière.