Dans ce dossier
Il l’a répété à maintes reprises : il respectera sa promesse de campagne et réduira son mandat – en cours – de sept à cinq ans. Mais à force de renvoyer aux calendes grecques la mise en œuvre de cet engagement symbolique, Macky Sall a fait naître la suspicion sur ses intentions. À cinq mois du référendum censé entériner, parmi d’autres réformes institutionnelles, la réduction du mandat présidentiel, le flou reste total : le calendrier n’a pas été confirmé, nul ne connaît le contenu des réformes qui seront soumises aux Sénégalais et le Conseil constitutionnel n’a toujours pas été saisi en vue de donner son avis sur cette réduction atypique en cours de mandat.
Macky Sall se risquera-til au wax-waxeet (« se dédire d’un engagement », en wolof), comme celui qui avait coûté cher, en son temps, à son prédécesseur Abdoulaye Wade ? Dans le cas contraire, la prochaine campagne présidentielle débutera en 2016, pour un scrutin prévu en février 2017.