Dans ce dossier
Il orchestre les soirées branchées de La Marsa, n’hésite pas à pointer les atteintes aux libertés et ne boude pas les médias – surtout quand il s’agit de parler de Wallah We Can, une initiative lancée par l’association Génération Liberté, qu’il a fondée. Lotfi Hamadi, 39 ans, s’est engagé à améliorer les conditions de vie dans les internats des régions défavorisées. Son challenge en 2016 ? Poursuivre la restructuration de 400 centres d’accueil pour enfants pauvres.
Dans une vidéo postée mi-décembre, il présentait l’avancée des travaux de l’un d’eux, dans la région de Siliana : chauffe-eau solaire, dortoir isolé, terrain de sport censé être terminé dans l’année… Ces établissements sont tous autonomes d’un point de vue énergétique. Le programme, qui fournit des couettes made in Tunisia et des serviettes hygiéniques lavables fabriquées en milieu rural par des femmes, compte par ailleurs un volet agricole visant l’autosuffisance alimentaire des internats.