Dans ce dossier
Depuis des années, Hindou Oumarou Ibrahim constate les effets du changement climatique dans la région du lac Tchad : modification des saisons des pluies, désertification, déplacements des populations… Pour sensibiliser au problème, cette Tchadienne de 31 ans a créé en 1999 l’Association des femmes peules autochtones du Tchad. Car celle qui représentait les peuples nomades du Sahel lors de la COP20 à Lima l’assure : changement climatique et droits des femmes sont intimement liés. Un message qu’elle tentera de faire entendre une nouvelle fois à Paris.