Mais elle était aussi symbolique et a toutes chances de rester sans lendemain. En dépit de multiples rapprochements, notamment économique, depuis huit ans, Taïwan reste aux yeux de la Chine une province condamnée à regagner un jour son giron. De gré ou de force. Elle continuera donc de s’opposer par tous les moyens à sa reconnaissance internationale. Preuve en est l’absence de Ma Ying-jeou à la prochaine COP21, à Paris.

Le président chinois Xi Jinping et le président taiwanais Ma Ying-jeou à Singapour le 7 novembre © Roslan Rahman/A