Moussa Kalapo ou l’art de préserver le patrimoine photographique malien

À l’occasion de la 10e édition des Rencontres de Bamako, « Jeune Afrique » revient sur quelques pionniers, et leurs héritiers, de la photographie africaine.

La métaphore du temps (2015) © Moussa Kalapo/Rencontres de Bamako

La métaphore du temps (2015) © Moussa Kalapo/Rencontres de Bamako

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Publié le 10 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

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Les pionniers de la photographie africaine

À l’occasion de la 10e édition des rencontres de Bamako, « Jeune Afrique » revient sur quelques pionniers de la photographie africaine. Et sur leurs héritiers contemporains, qui travaillent sur la mémoire.

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Le Mali, c’est acquis, a donné avec Seydou Keïta et Malick Sidibé de grands portraitistes de studio. Mais ces photos qu’ils prenaient, comme d’autres collègues moins connus, n’avaient pas pour objectif, à l’origine, de finir encadrées sur les cimaises des plus grands musées du monde. La destination naturelle d’une photo de studio, c’est d’abord et avant tout l’album de famille. Ce livre qui entretient la légende familiale, dit les racines, façonne l’image que l’on a de soi-même.

Le jeune Malien Moussa Kalapo (32 ans) est ainsi parti à la recherche de ces images ensevelies chez les uns et les autres, leur demandant de les sortir au grand jour pour se raconter. Un travail sur la construction de la mémoire à partir d’un objet qui prend parfois une place surdimensionnée par rapport à l’instant qui le vit naître. Un travail dans la logique de Kalapo, qui participe activement à la préservation du patrimoine photographique malien.

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