Après avoir interrogé le Conseil européen sur le thème « Que comptez-vous faire pour contraindre le président congolais à renoncer à son projet de référendum ? », le compagnon de Marine Le Pen a récidivé le 22 octobre en interpellant François Hollande sur le plateau de la chaîne Public Sénat. Faisant référence à la position exprimée la veille par ce dernier selon laquelle « le président Sassou peut consulter son peuple, ça fait partie de son droit, et le peuple doit répondre », Aliot l’a accusé de « soutenir un dictateur dans sa folie de changer la Constitution pour se maintenir au pouvoir » (sic).
Pourquoi le parti de l’extrême droite française se retrouve-t-il sur la même ligne ultra que des ONG très à gauche comme Survie ? Éléments de réponse : l’un des chefs de file de l’opposition congolaise, l’ex-ministre Guy Brice Parfait Kolélas, est un ancien membre du Front national qui fut proche de Jean-Marie Le Pen et a conservé des liens solides avec ce parti. Nul en effet n’avait entendu Aliot s’exprimer sur ce sujet avant le limogeage de Kolélas du gouvernement de Sassou Nguesso, en août.