La France envisage toujours de réduire progressivement le nombre de ses soldats présents en Centrafrique, mais les violences qui ont secoué Bangui du 26 au 29 septembre ont contraint l’état-major des armées à corriger son chronogramme de repli de la force Sangaris (environ 900 hommes actuellement, contre 2 500 à la fin de 2013).
Initialement prévu en octobre, le passage à 600 hommes a été repoussé afin de « prendre en compte la réalité du terrain et le report probable des élections », explique une source sécuritaire française. Une décision qui devrait rassurer les États-Unis, fort mécontents de voir les soldats français quitter peu à peu la RCA.