Mohamed Bazoum, 55 ans, ministre d’État, président du PNDS-Tarayya

Dans la majorité, dans l’opposition comme dans la société civile, qu’elles soient ou non candidates aux législatives ou à la présidentielle, certaines personnalités s’imposent. Leurs avis et leurs choix seront déterminants pour l’issue des prochains scrutins. Mohamed Bazoum est ministre dans le gouvernement de Mahamadou Issoufou.

Image177233.jpg © VINCENT FOURNIER/J.A.

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Publié le 23 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

Le Niger entre deux fronts à la veille de l’élection présidentielle © Mediacolors/Andia.fr
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Le Niger entre deux fronts

Malgré les turbulences qui affectent la région et les menaces terroristes qui planent au nord comme au sud, le pays est en paix. Et Mahamadou Issoufou a eu les coudées franches pour tenter de répondre aux attentes de ses concitoyens. À quatre mois de la présidentielle et des législatives, bilan du quinquennat socialiste.

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Natif de N’Guigmi, sur les rives du lac Tchad, professeur de philosophie de formation, Mohamed Bazoum est l’une des pièces maîtresses de la campagne présidentielle de Mahamadou Issoufou. Le 25 février 2015, le président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya, au pouvoir) a quitté le portefeuille des Affaires étrangères, qu’il dirigeait depuis avril 2011 (et avait déjà occupé en 1995-1996), après avoir été promu ministre d’État auprès de la présidence de la République.

En le nommant à ses côtés, le chef de l’État a souhaité lui confier la préparation de sa campagne pour la présidentielle, et lui permettre de consacrer plus de temps à l’organisation des troupes du PNDS-Tarayya (qu’il dirige depuis l’accession au pouvoir de Mahamadou Issoufou) avant les élections couplées de 2016. Mohamed Bazoum passe en effet plus de temps au Niger qu’auparavant, « à la rencontre des populations », comme il le dit lui-même.

Il suit toujours de très près les questions internationales, notamment en rencontrant les chefs d’État et de gouvernement étrangers en visite à Niamey

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Toutefois, s’il a été remplacé à la tête de la diplomatie nigérienne par Aïchatou Kané Boulama (qui était directrice de cabinet du Premier ministre Brigi Rafini et gouverneure de Niamey de 2011 à février 2015), il suit toujours de très près les questions internationales, notamment en rencontrant les chefs d’État et de gouvernement étrangers en visite à Niamey, ainsi que leurs ambassadeurs.

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