Politique

Centrafrique : Catherine Samba-Panza cherche responsables

Qui est responsable des violences qui ont secoué Bangui du 26 au 29 septembre ? Les autorités de la transition mettent en cause trois types d’acteurs dans cette « tentative de coup de force ».

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Mis à jour le 5 octobre 2015 à 16:22

Catherine Samba Panza, présidente du gouvernement de transition en Centrafrique © Sylvain Cherkaoui/J.A.

D’abord, la myriade de petits partis qui souhaitent présenter un candidat à la présidentielle mais savent qu’ils ne seront pas prêts avant la fin de l’année. Lors de réunions avec le corps diplomatique, ils avaient menacé de recourir à la force si la consultation n’était pas reportée et si une nouvelle transition n’était pas mise en place, sans Catherine Samba-Panza.

Ensuite, Noureddine Adam. Très discret depuis des mois, l’ex-numéro deux de la Séléka a séjourné récemment au Tchad et au Soudan, où il a assisté aux funérailles d’un parent et exprimé des velléités de retour en RCA. Selon des sources sécuritaires, Adam est en contact avec les milices armées du quartier PK5, à Bangui, qui ont lancé les sanglantes représailles du 27 septembre.

Enfin, comme à chaque tentative de déstabilisation, l’ancien président François Bozizé est ressorti de sa boîte. On évoque la présence aux côtés des anti-balaka d’ex-membres en uniforme des Faca censés lui être restés fidèles. Bozizé exigerait l’ouverture d’un dialogue politique avant la venue du pape François, fin novembre.