En poste depuis 2007, Zeghmati avait défrayé la chronique durant l’été 2013 en lançant des mandats d’arrêt internationaux contre Chakib Khelil, ex-ministre de l’Énergie, son épouse et leurs deux enfants. Ami d’enfance du chef de l’État, Khelil est soupçonné de corruption dans le cadre de faramineux contrats accordés par Sonatrach à la firme italienne Saipem.
« Étant donné le dossier que j’avais, expliquait le procureur à l’époque, je me devais d’émettre un mandat d’arrêt contre Khelil. » Pris en grippe par l’entourage présidentiel, qui lui reprochait de ne pas avoir empêché l’émission de ces mandats, le ministre de la Justice, Mohamed Charfi, avait été remercié en septembre 2013.