Après un premier résultat encourageant (cinq sièges dans l’Assemblée constituante de 2011), il n’avait par la suite cessé de péricliter (aucun élu lors des législatives de 2014). Des sources proches de son ancien bureau exécutif mettent en cause la manière trop personnelle qu’avait Morjane de diriger.
En clair : il a tout fait pour empêcher l’émergence de responsables plus jeunes. « Depuis des mois, Al-Moubadara était une coquille vide », accuse un opposant. Malgré des soucis de santé, ce même Morjane n’a manifestement aucune intention de se retirer de la politique.
Le 15 octobre, il est censé présenter un « programme de salut » pour la Tunisie.