La filiale du géant Eni a confirmé à Jeune Afrique avoir engagé pour cela plusieurs procédures judiciaires en arbitrage auprès de la Chambre de commerce internationale (CCI), à Paris.
Arguant du non-respect d’obligations contractuelles sur plusieurs projets conclus à l’époque où Chakib Khelil était ministre de l’Énergie, Saipem réclamerait 1 milliard de dollars (plus de 894 millions d’euros).
« Le comble est que cette entreprise, qui a obtenu 8 milliards d’euros de contrats en Algérie, a 90 % de chances d’obtenir gain de cause, parce que le dossier qu’elle a présenté devant la CCI était très bien ficelé », estime un consultant international proche de la compagnie publique algérienne.