La décision de Madani Mezrag, ex-émir national de l’Armée islamique du salut (AIS), organisation terroriste autodissoute en janvier 2000, de créer un parti politique ne déchaîne pas l’enthousiasme de ses anciens compagnons d’armes. Plusieurs ex-émirs comme Ahmed Benaïcha, qui commandait l’AIS dans l’Ouest, y sont même farouchement hostiles. Adoptée par référendum en septembre 2005, la charte pour la paix et la réconciliation nationale interdit aux islamistes qui prirent part à la guerre civile (120 000 morts) d’exercer une quelconque activité politique.

Madani Mezrag a décidé de créer un nouveau parti politique, ce qui n’est pas du goût de ses anciens compagnons d’arme. © Fayez Nureldine/AFP