Confidence d’Amara Benyounès, ancien ministre algérien du Commerce, à l’un de ses amis après son limogeage sans ménagement du gouvernement le 23 juillet : « C’est le touil [« le grand de taille »] qui m’a saqué. » Comprendre : le longiligne Premier ministre, Abdelmalek Sellal. C’est qu’entre ce dernier et Benyounès les relations étaient très tendues depuis plusieurs mois.
De l’avis d’une connaissance des deux hommes, elles étaient même « catastrophiques ». Une mésentente liée principalement à deux dossiers : les importations de véhicules et la libéralisation de la vente en gros de boissons alcoolisées. L’ex-ministre du Commerce a appris la nouvelle de son éviction par des sources non gouvernementales alors qu’il était en réunion avec des cadres de son département.