Estimant les risques d’attentat élevés, le Foreign Office avait conseillé, le 9 juillet, aux ressortissants britanniques présents en Tunisie de quitter le pays. Des sources proches des milieux sécuritaires tunisiens révèlent que ce n’est pas l’attaque de Sousse du 26 juin qui a suscité cette prise de position mais un autre incident, et non des moindres.
Une enquêtrice dépêchée par Londres a en effet pu franchir les contrôles de police et de douane de l’aéroport de Tunis-Carthage sans que son arme de service, qui se trouvait dans sa valise, ne soit détectée. Elle en avait aussitôt informé sa hiérarchie, déclenchant l’alerte lancée par les autorités britanniques.