
Le président Faure Gnassingbé et sa Première ministre. © PIMENT
Pandémie oblige, le chef de l’État togolais, réélu en février pour un quatrième mandat, a attendu la fin du mois de septembre pour remanier son gouvernement, dont il a confié les rênes à Victoire Dogbé. Avec de nouveaux objectifs.
Depuis qu’elle a pris la suite du très discret Komi Sélom Klassou, dès sa déclaration de politique générale devant le Parlement, le 2 octobre dernier, Victoire Dogbé a pris ses marques et imprimé son style. Première femme à diriger un gouvernement au Togo, elle emboîte ainsi le pas à son homologue Rose Christiane Ossouka Raponda, nommée à la primature gabonaise en juillet 2020.
« La Première ministre est une femme de terrain, dans l’action, par exemple pour ce qui est du suivi des travaux d’infrastructures », remarque le politologue togolais Kokou Folly Lolowou Hetcheli. « Sa feuille de route s’inscrit dans le prolongement de la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé et de ce qui se fait déjà. Elle est donc, selon moi, dans la continuité de la politique et du style du chef de l’État », poursuit l’universitaire.
Leadership féminin
Victoire Dogbé, qui était à la fois ministre et directrice de cabinet du président Gnassingbé depuis plus de dix ans, est une personnalité politique chevronnée, doublée d’une technicienne aguerrie.
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