
Site de construction de GNL au Mozambique © Saipem
Malgré l’insurrection armée qui sévit depuis 2017 au Mozambique, Total entend bien y poursuivre son mégaprojet gazier. Et fait confiance aux autorités pour en assurer la sécurité, moyennant une solide contribution financière.
Depuis 2017, une insurrection armée vise le pouvoir central de Maputo dans la province du Cabo Delgado, au large de laquelle ont été effectuées la plupart des grandes découvertes gazières ces dernières années. L’insurrection est menée par al-Shabab, groupe qui a prêté allégeance à l’État islamique en 2019 et multiplie les attaques contre les autorités dans cette région à majorité musulmane.
Le 12 août, la ville côtière de Mocimboa da Praia est même temporairement tombée entre leurs mains, après d’intenses combats contre l’armée régulière. Ce port, utilisé par les groupes pétroliers et leurs sous-traitants, se trouve à 80 kilomètres dans le sud de la péninsule d’Afungi, qui abrite les installations du projet de liquéfaction de gaz naturel – Mozambique GNL –, mené par Total, qui l’a repris à Anadarko en septembre 2019.
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