[Série] Côte d’Ivoire : la décolonisation selon Houphouët (4/5)

Durant toute sa carrière, le premier président ivoirien s’est employé à maintenir de bonnes relations avec l’ex-puissance colonisatrice. Un choix qu’il a entériné dès le 7 août 1960.

Félix Houphouët Boigny, aux côtés du ministre français Louis Jacquinot, le 7 aout 1960, lors de la proclamation d’indépendance de la Côte d’Ivoire. © Archives Jeune Afrique-REA

Félix Houphouët Boigny, aux côtés du ministre français Louis Jacquinot, le 7 aout 1960, lors de la proclamation d’indépendance de la Côte d’Ivoire. © Archives Jeune Afrique-REA

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Publié le 3 septembre 2020 Lecture : 3 minutes.

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[Série] 1960, l’année où l’Afrique s’est réveillée

En ce soixantième anniversaire de la décolonisation en Afrique subsaharienne, le cœur n’est pas à la fête. De cette émancipation en trompe-l’œil, qu’y a-t-il vraiment à célébrer ?

Sommaire

Le 7 août 1960, alors que la Côte d’Ivoire accède à l’indépendance, le Premier ministre, Félix Houphouët-Boigny, a une idée très claire du genre de coopération qu’il entend maintenir avec la France, ex-puissance colonisatrice. Sa politique, qui vaut à son pays les lauriers du miracle économique, lui attire toutefois des railleries.

« En vertu du droit inaliénable qu’a tout peuple de disposer de lui-même, je proclame solennellement, en ce jour béni du 7 août 1960, l’indépendance de la Côte d’Ivoire. » Cette phrase quasi sacramentelle prononcée par Houphouët-Boigny à minuit pile, le jour de l’indépendance de la République de Côte d’Ivoire, continue de résonner dans le cœur de nombreux Ivoiriens, de génération en génération.

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