Le 19 janvier 2020, Isabel dos Santos est sur la corde raide. Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) vient de publier les « Luanda Leaks », une vaste enquête mettant en cause la fille de l’ex-président angolais. Selon leurs informations, sa fortune découlerait du népotisme de son père, d’évasion fiscale et de délits d’initiés. La réputation de celle qui s’autoproclame une self-made-woman en prend un sérieux coup.
La semaine suivante, les lignes téléphoniques des grandes agences de communication londoniennes s’affolent. La femme d’affaires, qui est installée dans la capitale britannique depuis l’été 2018, cherche de toute urgence une équipe d’attachés de presse pour lancer une contre-offensive médiatique.