La Monusco (Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC) renvoie à la force de paix des Nations Unies déployée en RDC, qui a fait suite en 2010 à la Monuc, à l’œuvre depuis 1999. La Monusco, selon la résolution 1925, est davantage axée sur la protection des populations civiles.
Après deux jours de combats, les rebelles du M23 se sont emparés de plusieurs villes et villages du territoire de Rutshuru, provoquant la fuite de plus de 100 000 personnes.
La mission de l’ONU cède la base de Kamanyola, au Sud-Kivu, aux forces de sécurité congolaises ce 28 février. Marquant ainsi le lancement de la première des trois phases de son plan de départ, après vingt-cinq ans de présence dans le pays.
Alors que l’offensive du M23 visant Goma, dans l’est de la RDC, inquiète tant en RDC qu’à l’international, Kinshasa a été le théâtre de manifestations ciblant l’ONU et des chancelleries occidentales. L’analyse de François Soudan.
Des manifestations sporadiques ont éclaté à Kinshasa contre des chancelleries occidentales et la mission onusienne, dans un contexte de reprise des hostilités dans l’est du pays.
Un document de l’ONU assure que l’armée rwandaise a apporté son soutien à la rébellion du M23 en utilisant des missiles, dont au moins un aurait pris pour cible un drone des Nations unies.
Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies, a entamé une tournée dans l’Est alors que la Monusco est en train de plier bagages. La première de ses 14 bases dans le Sud-Kivu fermera dans moins de deux semaines.
Kigali dit avoir tué un « soldat » congolais et en avoir arrêté deux autres. Un bilan confirmé par la partie congolaise, sans que l’on sache si les victimes sont des soldats réguliers ou les membres d’une milice.
Ce mercredi 20 décembre, la RDC doit élire son président ainsi que ses députés et ses conseillers communaux. Au total, près de 44 millions d’électeurs sont attendus aux urnes dans un contexte tendu. Malgré des craintes récurrentes en matière de logistique électorale, la Ceni assure être prête.
Dans moins de 24 heures, quelque 44 millions d’électeurs seront appelés aux urnes, en RD Congo. Deux représentants de l’ONU, présents sur place, expriment leurs espoirs et leurs inquiétudes.
Étrillant le bilan du président sortant, l’ancien gouverneur du Katanga, candidat à la présidentielle du 20 décembre, insiste sur le respect du calendrier électoral. Et nie avoir possédé un passeport zambien, ainsi que le lui reprochent ses adversaires.
Poussée vers la sortie par Kinshasa, la mission onusienne vit probablement son dernier processus électoral en RDC. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se pencher, le 11 décembre, sur le plan de désengagement qu’elle a signé avec le gouvernement et que Jeune Afrique a pu consulter.
Alors que les premiers contingents kényans ont déjà commencé à quitter l’Est congolais, le calendrier de retrait des autres troupes était au cœur d’une réunion des chefs d’état-major, dont « Jeune Afrique » a consulté le compte-rendu.
Difficultés de financement, déploiement des machines à voter, contraintes sécuritaires… À quinze jours de l’échéance, « Jeune Afrique » fait le point sur les embûches qui se dressent encore sur le chemin des élections.
À trois semaines des élections présidentielle et législatives, Bruxelles a officiellement annulé sa mission d’observation en RDC. Une décision qui vient ajouter à la confusion qui entoure le processus électoral, entré dans sa dernière ligne droite.
La Mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC (Monusco) a déclaré le 22 novembre qu’elle avait signé avec Kinshasa un plan de retrait de ses troupes.
Candidat à sa réélection, le président congolais a prononcé son discours sur l’état de la nation le 14 novembre. L’occasion de vanter sa gouvernance et son bilan avant le scrutin du 20 décembre.
La Mission de l’ONU en RDC (Monusco) a annoncé vendredi 3 novembre le lancement avec l’armée congolaise de l’opération « Springbok », destinée à empêcher les rebelles du M23 de s’emparer de Goma.
Reclus au Katanga depuis juin, l’ancien chef de l’État congolais demeure insondable. Entretenue depuis cinq ans grâce une communication totalement verrouillée, sa discrétion inquiète les chancelleries autant qu’elle interroge la présidence de Félix Tshisekedi.
Un quart de siècle après avoir été déployée, la force onusienne s’apprête à entamer un retrait « progressif et ordonné ». Retour sur l’histoire et le mandat de la Monusco, critiquée au point d’être la cible de manifestations hostiles des Congolais.
Le ministère public a réclamé des peines allant de 10 ans à la perpétuité à l’encontre des six accusés jugés par la cour militaire du Nord-Kivu figurent deux officiers de la garde républicaine, dont les avocats ont demandé l’acquittement.
L’ancien ministre des Transports a été assassiné il y a plus de deux mois, sans que les enquêtes officielles aient pour l’instant permis d’établir de claires responsabilités. Ses proches demandent à être reçus par Félix Tshisekedi.
Les relations entre Kigali et Kinshasa, la recrudescence des coups d’État en Afrique, l’élection présidentielle de 2024, l’Union africaine et le G20… Le président rwandais répond en exclusivité aux questions de Jeune Afrique.
Alors que le chef de l’État congolais doit prochainement s’exprimer devant l’Assemblée générale des Nations unies, son gouvernement dénonce une nouvelle fois l’inefficacité de la Monusco et exige un départ dans les plus brefs délais.
Une cinquantaine de personnes ont été tuées le 30 août dans la capitale du Nord-Kivu. À l’origine du drame, une manifestation interdite contre la Monusco organisée par une secte mystico-religieuse appelée Foi naturelle judaïque et messianique.
À l’occasion de la Journée internationale de la femme africaine, Bintou Keita estime qu’il faut en finir avec les pratiques vexatoires qui dissuadent les femmes d’entrer dans l’arène politique.
Alors que les investigations sur le meurtre de l’ancien ministre débutent à peine, Moïse Katumbi, qui dénonce un « assassinat politique », multiplie les rencontres avec les diplomates. Le gouvernement, qui a promis d’associer des « pays amis », s’active aussi pour solliciter de l’aide.