Une délégation européenne dirigée par Ursula von der Leyen est attendue au Caire dimanche 17 mars pour signer un accord prévoyant une aide de 7,4 milliards d’euros en échange d’un contrôle accru aux frontières pour limiter les flux migratoires. Sur le modèle du deal obtenu avec la Tunisie.
Avec « Black Tea », le réalisateur mauritanien dépeint une histoire d’amour entre une Ivoirienne en exil dans un Canton onirique et un Chinois. Une rencontre sino-africaine comme on en voit peu au cinéma.
Alors que la Commission européenne a finalement versé à Tunis l’aide promise en échange d’un contrôle des flux migratoires, les eurodéputés montent au créneau, estimant que les procédures n’ont pas été respectées. Une résolution en ce sens a été adoptée en milieu de journée au parlement par une large majorité.
La présidente du Conseil italien a dévoilé fin janvier son « plan Mattei » à destination du continent. Présenté comme un vaste programme d’investissement, il doit surtout mettre un frein aux flux migratoires africains.
C’est un phénomène qui prend de l’ampleur : de nombreux binationaux et Marocains résidant à l’étranger envisagent de venir s’établir au royaume. Si le climat politique délétère en Europe y est pour beaucoup, il y a aussi des raisons pragmatiques : les opportunités entrepreneuriales en Afrique.
La polémique provoquée par le traité conclu entre Kigali et Londres prévoyant l’envoi au Rwanda de migrants demandant l’asile au Royaume-Uni ne cesse d’enfler. Selon des chiffres rendus publics le 1er mars, le coût global des 300 premières expulsions est estimé à 2,1 millions d’euros par personne. Décryptage en infographies.
Toujours décidé à prendre en main la politique européenne de contrôle des flux migratoires, Rome vise en particulier la Tunisie et la Libye, et a réussi à associer l’Organisation internationale pour les migrations à ses mesures. Mais les associations et la justice se font de plus en plus critiques.
Venu rencontrer le Premier ministre français le 29 février, le chef du gouvernement tunisien a saisi l’occasion d’une conférence de presse commune pour dénoncer, en des termes très peu diplomatiques, la diffusion sur M6 d’une « Enquête exclusive » consacrée à son pays.
Expulsé à la suite de propos qu’il a ensuite qualifiés de « lapsus », l’imam avait déposé un recours, estimant que son cas était instrumentalisé par le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, pour faire la promotion de la récente loi sur l’immigration. La juge des référés a rejeté sa demande.
Pour mettre en place et promouvoir son Plan Mattei, qu’elle présente comme un partenariat d’égal à égal avec l’Afrique, la présidente du Conseil italien s’est entourée de diplomates de carrière… Sans liens particuliers avec le continent.
Le 22 février, Mahjoub Mahjoubi était expulsé de France après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il tenait des propos jugés « inacceptables » par les autorités françaises. Plaidant le lapsus, l’imam attend maintenant que la justice se prononce sur le recours qu’il a déposé.
Pour lutter contre la pression migratoire en provenance des Comores, Paris vient d’annoncer vouloir supprimer le droit du sol à Mayotte. Et semble prêt pour cela à tester une nouvelle fois les limites de la Constitution française.
L’Organisation Internationale pour les migrations a déjà dénombré 154 disparitions en mer depuis le début de cette année. À Sfax, l’un des principaux points de départ des passeurs en Tunisie, les familles se mobilisent pour tenter d’obtenir des nouvelles de leurs proches.
La France a annoncé une mesure controversée visant à supprimer le droit du sol sur l’île de Mayotte afin d’endiguer l’afflux de migrants en provenance des Comores voisines.
Alors que tout le continent est réuni pour le sommet de l’UA, la présidente du Conseil italien annonce une nouvelle initiative visant à limiter les flux migratoires, en particulier depuis la Tunisie et la Libye. Un plan inspiré, cette fois, de la lutte contre la mafia.
Le suicide d’Ousmane Sylla, jeune Guinéen de 22 ans qui s’est donné la mort dans un centre de détention de migrants en Italie, jette une lumière crue sur les conditions de vie déplorables dans ces centres où sont enfermés les émigrés, notamment africains, considérés comme illégaux. Décryptage en infographie.
Immigration, sécurité, hydrogène vert… La présidente de la Commission européenne en visite à Nouakchott a annoncé des financements importants pour faire avancer ces dossiers.
La question migratoire occupe une place importante dans le débat politique sud-africain. Et, à l’approche des élections générales, aucun parti n’hésite à l’instrumentaliser…
Après des périodes de froid, la coopération entre Rabat et La Haye bat de nouveau son plein sur fond de gestion commune des questions migratoires. Une éclaircie entre les deux pays qui repose sur des questions de politique intérieure néerlandaise, mais également de géopolitique.
Entre volonté de se faire une place sur le continent et ambition de montrer à ses voisins européens comment un gouvernement d’extrême droite entend prendre en main les questions migratoires, l’Italie espérait faire du sommet organisé les 28 et 29 janvier, à Rome, un grand événement. Le bilan en sera finalement modeste.
Depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2022, la dirigeante de l’extrême droite italienne prône un « changement de paradigme » dans les relations entre l’UE et l’Afrique. C’est le sens du « plan Mattei » qu’elle présente depuis hier aux dirigeants du continent.
Des accords énergétiques en échange de l’arrêt des migrations : Giorgia Meloni dévoile ce week-end aux pays africains son « new deal » pour le continent, une approche « d’égal à égal » selon elle. Mais il y a loin des intentions aux actes, préviennent ses détracteurs.
La présidente du Conseil italien, qui a invité les dirigeants du continent à Rome les 28 et 29 janvier, leur promet un partenariat « d’égal à égal ». La réalité est moins rose : Meloni entend avant tout montrer comment un gouvernement d’extrême droite gère la question migratoire en Europe.
Contre vents et marées, le gouvernement britannique maintient son projet de sous-traiter au Rwanda la gestion des demandeurs d’asile présents sur son territoire. Et il a fini par obtenir l’aval de la Chambre des communes le 17 janvier.
La présidente du Conseil italien s’est rendue pour la première fois en Turquie, où elle s’est entretenue avec le président Recep Tayyip Erdogan. Coulisses.
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a obtenu mercredi le feu vert des députés pour son projet de loi visant à expulser au Rwanda les migrants clandestins.
À l’approche des élections, prévues le 14 janvier, le président sortant vante son bilan en soulignant la construction de routes et celle, à Moroni, de l’hôpital El-Maarouf.
Le 28 décembre dernier, un jeune passager clandestin en état d’hypothermie a été découvert caché dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie qui venait de se poser à Orly. L’affaire a provoqué beaucoup de réactions en Algérie, où l’on soupçonne des complicités parmi les forces de sécurité.
Alors que les décès de migrants sur les chemins de l’exil ne cessent de croître dans l’indifférence générale, les gouvernements européens tendent à mettre en place des politiques migratoires plus restrictives. Au grand dam du sociologue et écrivain sénégalais Elgas, qui invite à ériger l’empathie en socle premier de l’avenir du continent.