Avocate, opposante et femme de caractère, la patronne de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) s’est lancée dans la course à la présidentielle de décembre 2024 et dresse un constat plutôt sévère de l’état du pays.
Président d’El-Bina, un petit parti qui compte deux membres dans le gouvernement, cet islamiste en costume d’alpaga passé maître dans l’art de l’entrisme fourbit ses armes dans la perspective de la présidentielle de décembre 2024.
À dix mois de la fin de son premier mandat et de la prochaine élection présidentielle, le chef de l’État dresse un bilan positif de ses quatre années au palais d’El-Mouradia. De quoi alimenter les spéculations sur sa candidature à sa propre succession.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Déjà emprisonné durant ses années étudiantes, le fondateur des médias indépendants Maghreb Émergent et Radio M n’a cessé de défendre la démocratie, et était l’un des porte-voix du hirak. Insupportable aux yeux du pouvoir algérien.
L’Algérie a été classée 150e destination touristique mondiale en 2022, selon le cabinet espagnol Bloom Consulting. L’État semble pourtant vouloir développer ce secteur, même s’il part de loin.
Pour ces diplomates marocain et algérien, l’ONU est devenue un ring de boxe, où ils échangent uppercuts et directs du droit. Au centre de leurs échanges, un sujet revient plus souvent que les autres : la question du Sahara.
La réalisatrice d’origine tunisienne propose, avec « (A)nnées en parenthèses 2020 2022 », un film expérimental sur les années de confinement et la manière dont les régimes politiques en ont tiré parti.
Plusieurs milliers d’Algériens ont manifesté, ce jeudi 19 octobre, aux quatre coins du pays en soutien à la Palestine, alors que les rassemblements populaires sont strictement encadrés, sinon interdits, depuis 2021.
Disparu dimanche dernier, ce général à la retraite connu pour son franc-parler était la bête noire d’Ahmed Gaïd Salah et de l’ancien clan présidentiel, dont les figures de proue croupissent aujourd’hui en prison.
Le rapporteur spécial des Nations unies, dont les travaux seront présentés au Conseil des droits de l’homme en juin 2024, appelle « le gouvernement à s’attaquer au climat de peur. »
En attaquant le gouvernement sur sa gestion économique et sociale, la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), considérée comme une proche du pouvoir, espérait faire bouger les choses. Mais son initiative semble s’être retournée contre elle.
Le 22 août, le parquet de Constantine avait requis trois ans de prison ferme à l’encontre du chercheur algéro-canadien Raouf Farrah et du journaliste algérien Mustapha Bendjama, incarcérés depuis plus de six mois.
Malgré sa supériorité militaire, la France coloniale de Napoléon III eut bien du mal à venir à bout de la résistance kabyle, menée en Algérie par Lalla Fatma N’Soumer, en 1854.
Déjà condamné le 1er décembre 2022 à dix ans de prison, Noureddine Bedoui est à nouveau jugé pour des faits de corruption présumée autour de la construction de l’aéroport de Constantine.
Le 29 mai, l’ambassadeur algérien en Italie a expliqué qu’Alger et Rome entendaient préserver la stabilité de la Tunisie. Une déclaration fleurant l’ingérence et qui n’est pas la première du genre. Mais à laquelle Tunis n’a guère les moyens de répondre.
L’ancien leader du Hirak a de nouveau été placé en garde à vue. Pour l’heure, ni ses proches ni sa défense ne connaissent les raisons de son interpellation.
Votée par l’Assemblée, la nouvelle loi réglementant les médias est en examen au Sénat et devrait être rapidement adoptée. Elle prévoit un encadrement renforcé du travail des journalistes, dans un contexte déjà très mauvais pour la liberté de la presse.
Le lauréat du prix Goncourt 2015 du premier roman revient sur son dialogue avec Emmanuel Macron et livre une analyse aiguisée de la relation entre Paris et Alger, mais aussi de la situation en Algérie.
L’homme d’affaires et activiste franco-algérien avait été libéré en janvier à la faveur d’une grâce présidentielle. Atteint d’un cancer, il doit se rendre aux États-Unis, où se trouve sa famille, pour se faire soigner.
La dissolution de l’organisation de jeunesse RAJ et la suspension des activités d’un parti de gauche, le MDS, marquent une nouvelle étape dans l’affaiblissement général des forces d’opposition en Algérie.
De Bamako au Cap, dans bien des secteurs, par ses compétences et les moyens dont elle dispose, l’Algérie pourrait satisfaire de nombreux besoins. Et retrouver son rayonnement continental. Pour peu qu’elle se libère de ses chaînes…
À deux ans de la fin du mandat du président Abdelmadjid Tebboune, l’heure est à un premier bilan. Pour le pouvoir, « l’Algérie nouvelle » est sur la bonne voie. Pour une partie des Algériens, le pays est muselé.
Abdelmadjid Tebboune se rendra en France en mai prochain. Sa dernière visite, lorsqu’il était Premier ministre en 2017, pour une rencontre informelle avec son homologue Édouard Philippe, lui avait coûté son poste. Retour sur un épisode qui a durablement marqué le président algérien.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter les sujets d’actualité. Cette semaine, alors que le président français termine une visite de trois jours à Alger, l’ancien ministre français, désormais « libre » de sa parole, livre son regard sur les tumultueuses relations entre la France et l’Algérie.
La visite en Algérie du président français, qui débute aujourd’hui, est présentée comme une nouvelle occasion d’apaiser la relation entre les deux pays. Mais c’est en permettant aux jeunesses algérienne et française de se rencontrer et d’échanger, loin des palais du pouvoir, qu’on pourra enfin refonder la relation.