Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, considère le bilan économique du Sénégal comme positif, mais reconnaît qu’il reste encore beaucoup à accomplir.
Épinglé par la Cour des comptes, critiqué pour son action en tant que ministre des Transports, le beau-frère de Macky Sall ne dispose que d’une étroite marge de manœuvre. Sa proximité avec le président en fait en tout cas une cible facile pour l’opposition.
L’ancien ministre, qui a démissionné en juillet 2022 de la présidence du conseil d’administration de Petrosen, prépare sa candidature à la présidentielle sénégalaise de 2024.
Nommé à la primature le 17 septembre, l’ancien ministre est un homme ambitieux mais patient, dont le choix ne révèle rien ou presque des intentions de Macky Sall pour 2024.
Le chef de l’État, qui avait annoncé le rétablissement de la fonction il y a dix mois, a porté son choix sur son ancien ministre des Finances et des Affaires étrangères. Cette nomination intervient après la percée historique de l’opposition lors des législatives du 31 juillet.
Fin de règne ou renaissance ? Alors qu’approche la présidentielle, de nombreux écueils parsèment la route du chef de l’État jusqu’au terme de son second mandat.
Le spectre d’une invalidation de leur liste plane sur Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal, suscitant des scènes de psychodrame. Le scrutin est capital : l’opposition espère imposer une cohabitation au président Macky Sall à l’issue des législatives de juillet.
Désormais maire de Dakar, le bouillonnant opposant devrait travailler en bonne intelligence avec le chef de l’État. Mais pour l’heure, les relations ne cessent de s’envenimer.
L’Assemblée nationale n’a finalement pas voté l’accord conclu entre le gouvernement et les partis politiques en faveur de sept nouveaux sièges. Depuis, pouvoir et opposition se rejettent la responsabilité de ce rétropédalage.
Une mission de Benno Bokk Yakaar, la coalition au pouvoir, sillonne depuis début avril les circonscriptions électorales de l’étranger pour remobiliser les troupes. Objectif : rafler la totalité des sièges dévolus aux Sénégalais de l’extérieur.
À moins de quatre mois des élections législatives de juillet, un consensus a été trouvé entre le gouvernement et les partis politiques pour faire passer de 165 à 172 le nombre de sièges à l’Assemblée nationale.
À quatre mois des législatives, fixées au 31 juillet 2022, le président sénégalais s’active pour mobiliser sa base. Son objectif : éviter une cohabitation à l’Assemblée nationale.
La ministre sénégalaise des Affaires étrangères revient sur l’abstention de son pays lors de la résolution onusienne condamnant l’invasion russe en Ukraine, la crise politique malienne, son ralliement surprise à Macky Sall.
Alors qu’il n’a remporté qu’une poignée de communes lors des élections locales du 23 janvier, l’ancien parti unique est encore un peu plus fragilisé au sein de la coalition de Macky Sall. Peut-il trouver un nouveau souffle ?
Adeptes d’un ton radical face au régime de Macky Sall, les deux opposants viennent de remporter les mairies de Dakar et Ziguinchor au sein de la même coalition. Cette union sacrée sera-t-elle durable ?
Plus de deux mois après son rétablissement par l’Assemblée nationale, le poste de chef de gouvernement reste vacant. Si les uns invoquent un souci de timing, des questions demeurent sur le casting.
Après les revers des élections locales, la majorité tente de se remobiliser avant les législatives du 31 juillet. Certains responsables politiques risquent fort d’y laisser des plumes.
Aux élections locales du 23 janvier, l’animateur-vedette de Zik FM, qui portait les couleurs de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi, a battu Aliou Sall, frère cadet de Macky Sall et maire sortant de Guédiawaye, l’une des principales communes de la banlieue de Dakar.
Le nouveau maire de Yoff vient d’infliger une défaite cuisante au candidat de la majorité pour Dakar. À 34 ans, le jeune élu veut incarner une nouvelle génération d’hommes politiques.
Adepte d’une stratégie solitaire, le Parti démocratique sénégalais de l’ancien président a accusé un net recul lors des élections du 23 janvier, où il a été quasiment incapable de s’imposer dans un grand bastion.
Comme à son habitude, la capitale sénégalaise, volontiers frondeuse, échappe au pouvoir. Les résultats provisoires donnent le candidat de la coalition Yewwi Askan Wi largement vainqueur.
Dakar, Ziguinchor, Kaolack… Emmenée par Ousmane Sonko et Khalifa Sall, l’opposition s’impose dans plusieurs villes emblématiques. Le camp du président Macky Sall, lui, garde son hégémonie dans le nord du pays.
L’opposant a voté ce dimanche dans la plus grande ville de Casamance, dont il brigue la mairie. Une victoire dans cette commune constituerait une étape indispensable pour espérer remporter la présidentielle de 2024.
La campagne pour les élections du 23 janvier est le théâtre de multiples invectives entre candidats. Bien loin de l’esprit de la charte de non-violence qui vient d’être signée par plusieurs des coalitions en lice.
L’ACTUALITÉ VUE PAR… Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. À la veille des élections locales au Sénégal, Ibrahima Kane, de l’Open Society Initiative for West Africa (Osiwa), fondation de l’Américain Georges Soros, analyse les enjeux du scrutin.
Des violences ont émaillé la fin de la campagne de l’opposant et candidat à la mairie de Dakar. Les équipes du candidat de la coalition Yewwi Askan Wi en rejettent la responsabilité sur des partisans de la majorité. Des incidents qui sont survenus à trois jours du scrutin, prévu dimanche.
Pour les élections du 23 janvier, l’ancien leader du mouvement citoyen Y en a marre fait ses premiers pas en politique en se portant candidat dans la ville du centre du Sénégal qui l’a vu grandir. Après un parcours brillant de militant, il prône une politique de rupture.