L’ancien chef du gouvernement, remplacé en 2019, vient d’être désigné candidat de l’Afrique pour la présidence de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Itinéraire d’un homme qui a su ne pas être oublié.
Le président camerounais, qui aura 91 ans ce 13 février, n’a pas encore déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Sans pour autant montrer la moindre velléité de prendre sa retraite. Son parti, lui, est déjà en campagne pour sa réélection.
Alors qu’approche la date symbolique du 11 Février, fête nationale et commémoration du référendum de 1961, les groupes séparatistes ambazoniens multiplient actions armées et menaces.
Yaoundé a vivement dénoncé le 24 janvier l’utilisation du drapeau des groupes séparatistes des régions anglophones du pays pour représenter le Cameroun dans une émission diffusée la veille sur TV5 Monde.
Ancien gouverneur du Nord-Ouest, Abakar Ahamat profite de sa liberté retrouvée pour dire tout ce qu’il pense de la gestion de la question anglophone, qui a dégénéré en crise depuis 2016.
Les équipes de l’ONG française Première Urgence Internationale effectuent régulièrement des déplacements sans escorte de sécurité, conformément « aux valeurs du mouvement humanitaire ».
Le président de l’Assemblée nationale camerounaise s’oppose depuis des semaines au doyen des députés anglophones. Malgré les tentatives de réconciliation, l’accalmie n’est toujours pas en vue.
Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) se sont rassemblés à travers le pays pour commémorer, 41 ans après le 6 novembre 1982, l’accession de Paul Biya à la magistrature suprême.
Une vingtaine de personnes, dont des femmes et des enfants, ont été assassinées lundi 6 novembre lors d’une nouvelle attaque de séparatistes dans le village d’Egbekaw.
Depuis les États-Unis où il s’est installé en 1995, Richard Bona, chanteur et bassiste américain d’origine camerounaise, est l’un des plus virulents pourfendeurs du régime de Paul Biya à l’étranger. Il s’est ainsi attiré la sympathie des milieux d’opposition, mais aussi l’ire des pontes du régime.
Le président de l’Assemblée nationale camerounaise a convoqué les autorités coutumières, le 7 octobre, à Tokombéré. S’ils ont officialisé leur soutien à la candidature au chef de l’État en 2025, d’autres sujets plus sensibles ont été mis sur la table.
Accusés de collaboration, deux villageois ont été abattus sur la place du marché d’un village par des rebelles anglophones dans l’ouest du Cameroun, en proie à des combats entre l’armée et des indépendantistes.
Une élève a été tuée par balle, ce lundi 4 septembre, dans la ville de Kumba (région du Sud-Ouest), un événement qui survient deux jours après l’assassinat de deux enseignants à Belo, dans le Nord-Ouest.
Les sécessionnistes envisagent une nouvelle fois de faire capoter la rentrée scolaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. L’armée et les autorités se mobilisent pour les tenir en échec.
Près de dix ans après sa libération au terme de dix-sept années de prison, l’ancien secrétaire général de la présidence alerte sur les dangers qui guettent le Cameroun. Interview.
Dans les provinces anglophones en conflit, les groupes armés mais aussi certains militaires de l’armée utilisent les violences sexuelles pour faire régner la peur et détruire des communautés, dénonce la société civile.
Au Cameroun, le mot-dièse #Rebecca2025 a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux, appelant à la candidature de la femme d’affaires pour l’élection présidentielle, ambition que l’intéressée a démentie. Jeune Afrique décrypte le phénomène.
L’ONG Amnesty International dénonce des « atrocités » relevant de « graves violations des droits humains » pratiquées par le camp indépendantiste et par l’armée camerounaise, en conflit depuis plus de six ans dans l’ouest du pays.
Le chef de l’État camerounais a quitté le 27 juin Paris, où il prenait part au sommet pour un nouveau pacte financier mondial, pour se rendre en Suisse. La Brigade anti-sardinards a d’ores et déjà prévu de gêner son séjour.
Initiateur de la lutte fratricide pour l’indépendance de l’Ambazonie, Lucas Ayaba Cho continue aujourd’hui de paralyser tous les processus de médiation dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun. Portrait d’un chef de guerre, « ennemi juré » de Yaoundé.
Certains groupes séparatistes commettent régulièrement des enlèvements de civils, parfois nombreux, comme le rapt d’une trentaine de femmes dans l’ouest anglophone le 20 mai.
Insurrection, meurtres, tribalisme… De la crise qui tourmente les régions anglophones depuis 2017 à la torture et à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo en janvier, de quoi la violence est-elle le nom ?
Relations entre le président et son ministre de la Justice, lutte des clans, crise anglophone, loi sur la double nationalité… L’avocate et défenseure des droits de l’homme aborde les dossiers brûlants de l’actualité camerounaise.
Ottawa confirme que Yaoundé a ouvert, en toute confidentialité, des discussions avec des factions sécessionnistes, en lui demandant de jouer les facilitateurs. Récit d’une intense séquence diplomatique.
En révélant la tenue de négociations secrètes avec des factions sécessionnistes camerounaises, Mélanie Joly, la cheffe de la diplomatie canadienne, s’est attiré les foudres de Yaoundé.
Pour le patron du think tank Camercap-Parc, sans « rupture » dans la conduite des politiques publiques, l’avance prise par Abidjan depuis une décennie pourrait s’accentuer radicalement d’ici 2030.
Le groupe de travail des Nations unies juge « arbitraire » la détention du leader séparatiste anglophone Sisiku Ayuk Tabe et de ses co-détenus. Il demande en conséquence « leur libération immédiate et inconditionnelle ».