Après de longues années d’attente, les opérateurs miniers ont enfin démarré la construction de la ligne ferroviaire censée assurer le transport du minerai jusqu’au littoral.
À la suite de la composition, le 13 mars, du gouvernement dirigé par Bah Oury, le portefeuille des Mines et de la Géologie a changé de patron. Moussa Magassouba a cédé sa place à Bouna Sylla qui présidait, jusqu’à sa nomination, le conseil d’administration de la Compagnie du TransGuinéen (CTG).
Une liste des « 20 acteurs les plus influents » dans le secteur des mines en 2023, dressée par Africa Business+, met en évidence les tendances lourdes du secteur, de la ruée vers les métaux critiques à sa reprise en main par les États.
Sur le continent, une volonté politique croissante et des cadres juridiques modernisés font progresser le pouvoir de négociation des pays. Mais le chantier de l’industrialisation, quant à lui, reste entier.
Condamné par la justice suisse pour corruption en Guinée, le milliardaire franco-israélien réapparaît en Italie, où son nom est lié au rachat suspect de la plus grande raffinerie de pétrole du pays.
En entérinant sa volonté d’investir dans le projet de mine de fer mené par Winning Consortium Simandou dans l’est de la Guinée, le géant chinois de l’acier permet à Pékin de sécuriser son approvisionnement.
Dans un environnement économique complexe, les opérateurs internationaux continuent d’investir sur le continent. Mais le risque politique, l’envolée des coûts de construction et la hausse des taux d’intérêt freinent les ardeurs, en particulier dans le domaine des infrastructures. Les industriels jouent de leur coté la carte de la valeur ajoutée locale.
Les différents acteurs liés à l’exploitation du Simandou, gisement de fer de classe mondiale, ont trouvé un accord le 8 mars, rendu public dans la soirée du 12 mars. Censées se terminer le 28 février, les négociations ont duré bien plus longtemps que prévu.
Au retour de la délégation qu’elle a dépêchée à Pékin, la présidence guinéenne a annoncé le 30 janvier une possible reprise du chantier dans le Simandou en mars.
Un nouveau pacte d’actionnaires pour le Simandou, de la cryptomonnaie pour sécuriser les transactions autour de l’uranium de Namibie, l’accélération de l’exploitation des ressources algériennes… Jeune Afrique passe en revue les grands sujets miniers de 2023.
Devant un tribunal de Genève, l’avocat du magnat franco-israélien a martelé une nouvelle fois l’innocence de son client et la fragilité du dossier assemblé par l’accusation, au sixième jour d’un appel d’une condamnation pour corruption en Guinée.
Mobilisation financière, investissement dans l’énergie et les transports et prise en compte des besoins du marché national sont cruciaux pour créer de la valeur ajoutée localement dans les domaines minier et agricole, souligne Yves Jégourel, professeur en économie.
Après d’âpres tractations, l’État guinéen, Rio Tinto Simfer et Winning Consortium Simandou ont finalement trouvé un terrain d’entente. Le projet du Simandou sera codéveloppé par une coentreprise entre Conakry et les deux sociétés minières.
Relancée en mars, l’exploitation du plus grand gisement de fer au monde est à nouveau à l’arrêt. La raison ? Le non-respect par Rio Tinto et par Winning Consortium de l’ultimatum du chef de la transition en Guinée, Mamadi Doumbouya.
Après avoir imposé à la compagnie minière anglo-australienne et au consortium un partage plus équitable des ressources, le chef de la junte guinéenne leur a donné deux semaines pour créer la co-entreprise chargée de l’exploitation du gisement de fer.
Le tribunal arbitral du Cirdi a tranché en faveur de Conakry dans le bras de fer autour du gisement de fer de Simandou. Une première étape dans la lutte contre la corruption dans le secteur minier, qui met un terme aux tentatives de dénouement à l’amiable de l’ancien président français Nicolas Sarkozy.
Suspendu depuis le 10 mars sur ordre du colonel Doumbouya, le projet d’exploitation du gisement de fer de Simandou va pouvoir reprendre après la signature d’un accord entre le gouvernement guinéen et les compagnies minières WCS et Rio Tinto.
En Guinée, malgré l’attribution du méga-gisement de minerai de fer au consortium sino-singapouro-guinéen WCS dès novembre 2019, les négociations entre partenaires traînent en longueur.
« L’Afrique, Soros et moi » (1/3). Condamné à cinq ans de prison pour corruption, Beny Steinmetz est engagé dans une guérilla judiciaire planétaire. Qui est cet homme d’affaires franco-israélien qui tutoie les puissants ? JA l’a rencontré en exclusivité à Genève. Récit.
Après six mois de discussion, le gouvernement guinéen valide la convention pour l’exploitation des blocs 1 et 2 du mont Simandou par le consortium SMB-Winning. Montant estimé de l’investissement : 14 milliards de dollars.
Condamné l’an dernier par un tribunal arbitral de Londres à verser 1,25 milliard de dollars au brésilien Vale, BSGR en appelle désormais à la justice américaine.
Depuis que la Guinée et BSGR, la compagnie du milliardaire israélien controversé Beny Steinmetz, ont trouvé un terrain d’entente au sujet des blocs 1 et 2 du mont Simandou, rétrocédés à l’État le 21 février 2019, les perspectives se sont ouvertes pour le démarrage d’un projet minier d’envergure.
De la bauxite au fer : le patron du consortium sino-guinéo-singapourien détaille sa stratégie pour le démarrage de l’exploitation des blocs 1 et 2 du gisement du mont Simandou, obtenus le 13 novembre.
Si la Guinée a incontestablement progressé dans sa gouvernance du secteur minier, des progrès restent à accomplir notamment en matière de transparence et de fiscalité.
L’homme d’affaires et diamantaire franco-israélien Beny Steinmetz va être jugé devant le tribunal correctionnel de Genève pour corruption et faux dans un dossier portant sur la concession de mines de Simandou entre 2005 et 2010.
Dans un décret présidentiel diffusé à la télévision guinéenne, l’État a lancé un appel d’offres pour trouver un successeur à l’homme d’affaires franco-israélien Beny Steinmetz pour la reprise des blocs 1 et 2 du gisement de fer de Simandou.
Le bras de fer est engagé entre le patron de Beny Steinmetz Resources Group et le PDG du géant brésilien du fer Vale, qui attend de son ancien partenaire le versement d’une amende de 1,1 milliard d’euros pour lui avoir caché l’acquisition frauduleuse de ses licences guinéennes.
Le groupe de l’homme d’affaires Benny Steinmetz devra verser 1,1 milliard d’euros à son ex-partenaire brésilien Vale, selon la décision d’un tribunal arbitral londonien, pour « fraude et violation de garantie » dans l’affaire de l’exploitation du gisement de Simandou.
Si la production de bauxite en Guinée explose grâce à la présence de nouveaux acteurs, celle de l’or stagne, et le gouvernement doit encore débloquer le mégaprojet de fer de Simandou.