Politique, météo, devises étrangères… La directrice exécutive des opérations commerciales du groupe fondé par son père, Aliko Dangote, évoque les urgences du moment. Avec sérénité.
Le groupe est revenu, le 19 février, sur les accusations de fraude dont il fait l’objet. D’après une enquête interne, aucun employé dans le pays n’avait pris part aux faits reprochés.
De passage à Dakar pour être décoré par Macky Sall, Aliko Dangote a annoncé un investissement d’un milliard de dollars dans le phosphate. Un projet envisagé un temps au Togo.
La récente perquisition du groupe fait trembler l’économie nigériane. Certains craignent l’effet repoussoir alors que le pays cherche à consolider son indépendance financière.
Le retard pris sur la mise en production est à l’échelle de ce projet pharaonique conçu pour rompre la dépendance du Nigeria aux importations de pétrole. Visite guidée.
L’or caracole en tête des produits les plus rentables et exportés du pays, selon le dernier rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Itie). Mais l’exploitation du pétrole et du gaz devrait changer la donne dans les années à venir.
En marge du Forum économique mondial de Davos, l’ONG a publié son rapport annuel sur les inégalités. La manière dont le milliardaire nigérian a bâti sa fortune est pointée du doigt.
La Commission des délits économiques et financiers (EFCC) veut passer au crible les comptes du tycoon nigérian dans le cadre d’une enquête sur des opérations de change douteuses.
Les relations entre la deuxième économie d’Europe et la première d’Afrique ne se limitent plus au pétrole : les services énergétiques, l’agriculture, la finance et la technologie font l’objet d’investissements croissants.
Freiné par des reports à répétition, le complexe pétrochimique du tycoon nigérian, inauguré en mai dernier, s’apprête à entrer en service après la réception de la première cargaison de brut.
Mariya Aliko Dangote, l’une des filles du milliardaire nigérian, intègre le conseil d’administration de la filiale sucre du groupe, qui a réalisé une solide performance en 2022.
Le sujet a été au cœur des débats de l’Africa CEO Forum 2023, qui s’est tenu les 5 et 6 juin à Abidjan. Comment créer des champions africains, à même d’assurer une plus grande souveraineté économique du continent ? Sélection, en vidéo, de pistes de solutions.
À travers un double accord, Lomé et l’Office chérifien des phosphates entendent franchir un cap dans la production locale, tout en investissant pour moderniser le secteur agricole.
Après des années de retard, le président nigérian va inaugurer la raffinerie d’Aliko Dangote qui pourrait changer l’avenir du pays. Et améliorer le piteux héritage économique qu’il laisse.
Après son entrée réussie sur le marché des intrants, le magnat nigérian doit encore rentabiliser son investissement de 2,5 milliards de dollars. Et s’implanter durablement en Afrique de l’Ouest, où il demeure un acteur modeste.
Le voile est levé : le Nigérian est bien en discussion avec le club français de Valenciennes pour son rachat à 100 %. Mais l’homme le plus riche d’Afrique a également d’autres projets en tête.
Certaines grandes entreprises africaines n’apparaissent pas dans notre classement des 500 champions africains. La raison ? Elles refusent de divulguer leurs comptes. Un manque de transparence signe d’une faiblesse de l’État de droit, qui est aussi nuisible au développement des marchés de capitaux.
Toujours largement dominée par les groupes sudafricains, notre classement régional traduit la remontée des prix des matières premières. Les groupes télécoms aussi ont marqué des points.
Malgré les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et la baisse des volumes de ventes, le géant nigérian maintient le cap avec un bénéfice net en progression de 4,9 % en 2022.
Mobilisation financière, investissement dans l’énergie et les transports et prise en compte des besoins du marché national sont cruciaux pour créer de la valeur ajoutée localement dans les domaines minier et agricole, souligne Yves Jégourel, professeur en économie.
Fiscalité courageuse, investissements dans la production d’énergie, financements à un coût raisonnable… Les patrons africains ne manquent pas d’idées pour remporter la bataille de la production et de la transformation locales.
Après dix ans de chantier, le magnat nigérian achève sa méga-raffinerie. JA revient sur ce projet hors norme, dont la réalisation a rencontré bien des obstacles financiers, techniques et politiques.
Qu’ils proviennent des conglomérats nigérians ou du géant américain, les investissements massifs réalisés en Afrique au cours des dernières années contrent les analyses les plus pessimistes sur l’essor industriel du continent.
Toujours sous l’emprise des tensions monétaires et du yoyo des matières premières, l’activité des champions du continent a reculé pour la deuxième année consécutive. Les entreprises ouest-africaines s’en sortent plutôt mieux.
Le « coming out » économique du Soudan à la conférence de Paris a suscité l’intérêt de grands investisseurs africains. Le Nigérian Aliko Dangote se dit intéressé par un investissement dans l’agroalimentaire, afin de répondre à la demande régionale de farine.
Industrie, talents et potentiel agricole : en 1960, le Nigeria avait tous les atouts pour devenir une puissance industrielle. S’en détourner au profit de l’argent facile du pétrole fut une erreur, selon le milliardaire nigérian.
Si la croissance continue du groupe d’Aliko Dangote s’essouffle quelque peu dans son pays d’origine, ses bonnes performances en Éthiopie et au Sénégal lui permettent de tirer son épingle du jeu.
Ses projets d’investissements hors d’Afrique se précisent. Aliko Dangote souhaite transformer son family office londonien et en créer un autre à New York. La diversification du groupe vise aussi à se protéger des devises africaines, aux cours incertains.
Estimé à deux milliards de dollars, le projet permettra de produire des engrais à destination de l’Afrique de l’Ouest à partir des ressources présentes dans le sous-sol togolais.