Changement de nom, nouveau plan stratégique, relation avec la maison mère et essor de l’agriculture africaine… Pour le patron de la filiale sucre et céréales de Castel, il faut plus que jamais investir dans la production et la transformation locales.
Ce 4 mars, le gouvernement burkinabè de transition a signé, avec une compagnie chinoise, une convention en vue de la reprise des activités de la société Brasseries du Faso.
Exportateur de bananes et de cacao, le pays est aussi le grenier de l’Afrique centrale pour beaucoup de cultures vivrières. Malgré ses atouts, la première économie de la Cemac reste loin derrière ses voisins d’Afrique de l’Ouest en volume de production et d’exportation.
Amorcée depuis plus d’un an, la cession des moulins du groupe français est en suspens. Changement managérial, incertitudes politiques, prix de vente… autant de points de tension qui ont entravé une transaction attendue.
À travers sa filiale agricole CFC et le producteur Maïscam du groupe Abbo, le leader brassicole entend, à l’horizon 2028, acquérir les 60 000 tonnes annuelles dont il a besoin sur le marché local.
Si le ministère du Commerce ivoirien assure de la disponibilité de l’or blanc sur le marché, l’approvisionnement est source de tensions entre producteurs et industriels, sur fond de crainte de flambée des prix.
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l’instabilité politique et sécuritaire.
L’octogénaire, qui avait bâti l’un des plus grands empires familiaux – aujourd’hui sur le déclin – du pays, avait été évacué en Turquie il y a une dizaine de jours.
Alors qu’il semblait parti pour œuvrer à la modernisation du groupe fondé par Pierre Castel, Gil Martignac, directeur général depuis mai, se retire. Explications.
Engagé dans un bras de fer, les industries brassicoles camerounaises et les exploitants des débits de boissons agacent le gouvernement, qui exige une trêve « immédiate » entre les deux camps.
Entre difficultés d’approvisionnement dues à la guerre en Ukraine et concurrence accrue, le secteur meunier traverse une passe délicate, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Il n’en demeure pas moins dynamique. Explications.
Ex-membre du très sélect G14 et ancien ministre, le patron de Mutandis, 59 ans, a réussi au cours de sa carrière à se constituer un solide réseau, aussi bien dans la politique que dans le business.
Révélée par Africa Business + et Jeune Afrique en avril, la cession des moulins de Somdiaa, filiale du géant que dirige Pierre Castel, s’annonce comme une opération majeure. Qui sont les repreneurs en lice ?
Dans quelques années, de nombreuses figures tutélaires de l’industrie vont devoir passer le témoin. Leur apport à l’économie africaine est incontestable. Mais leur départ constitue aussi une formidable chance de renouveau.
Condamnée par l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour manquement d’initié dans l’affaire Marie Brizard, l’emblématique patronne de Diana Holding multiplie les recours, notamment devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), pour faire annuler le jugement.
La mobilisation des entreprises pour réduire l’utilisation des dérivés d’hydrocarbures et accélérer leur recyclage se révèle insuffisante face à l’ampleur du défi. Le soutien des États et un recours accru à l’innovation apparaissent indispensables.
Jusque-là discrète, la diplomatie sud-africaine a décidé de se faire entendre dans la croisade judiciaire déclenchée au Cameroun par Baba Danpullo contre des filiales des groupes de leur pays. Les liquidateurs des entreprises de l’homme d’affaires en Afrique du Sud ont également chargé un cabinet camerounais de les représenter dans les procédures locales.
Si l’Afrique de l’Ouest met l’accent sur la production de riz, plusieurs autres produits apparaissent indispensables pour garantir l’alimentation de la population et l’essor de l’agro-industrie.
Fin juin 2022, Castel et Coca-Cola annonçaient la fin de leur collaboration. Un an plus tard, la recomposition du secteur est en marche. Décryptage en infographies d’une rupture qui rebat les cartes dans un secteur très concurrentiel.
Gabon, Cameroun, Togo, Congo… Le groupe français est sur le point de céder son activité minotière sur le continent. Un mouvement d’importance pour le géant de la bière, en discussion avec de potentiels acheteurs. L’analyse de Jeune Afrique.
En Côte d’Ivoire, les mastodontes de l’industrie brassicole se livrent un duel intense, depuis que Brassivoire grignote des parts de marché à Solibra, jusqu’alors maître incontesté du secteur. Les groupes ont tous deux nommé un nouveau directeur de filiale, la bataille ne fait que commencer.
Au Cameroun, le discret homme d’affaires – il n’apparaît pas dans notre classement des 500 Champions africains – vient de concrétiser ses projets dans l’hôtellerie et les boissons, et envisage de se lancer dans la banque. Des initiatives qui en appellent d’autres, en particulier dans l’agroalimentaire.
Les dommages matériels ont été limités. Ni le gouvernement, ni l’ambassade de France, pas plus que la direction de la Mocaf, n’ont souhaité livrer de détails sur l’attaque. Une enquête a été ouverte.
La propagande du groupe Wagner s’est trouvé une nouvelle cible en Centrafrique : le groupe français Castel et sa bière Mocaf. Objectif des Russes : s’imposer sur le marché des spiritueux.
Après sa rupture avec Coca-Cola dans les sodas, le géant français des boissons a cédé certaines de ses activités dans l’eau minérale, tout en consolidant sa position dans la bière.
Le Tribunal fédéral suisse a rejeté le recours du fondateur du groupe Castel, numéro 2 de la bière en Afrique et leader français du négoce en vin. Ce premier volet de la procédure en rappel d’impôt porte sur ses déclarations fiscales de 2007 et de 2008.
Après avoir changé de nom, les ex-Brasseries du Cameroun (SABC) envisagent d’investir 200 milliards de francs CFA pour les cinq prochaines années, en mettant l’accent sur cette matière d’emballage, moins polluante que le plastique.
À la suite du divorce du géant américain avec le groupe Castel, l’Industrie des boissons du Sénégal en est devenue, en juillet, l’embouteilleur exclusif dans le pays. Jeune Afrique a rencontré la famille El Sahili, aux manettes de cette entreprise fondée en 2013.