Le 10 mars 2019, le crash du Boeing 737 MAX reliant Addis-Abeba à Nairobi a provoqué une onde de choc dans le secteur aéronautique. Cinq ans plus tard, alors que le constructeur américain est de nouveau dans la tourmente, le dossier n’est pas refermé. Décryptage en vidéo.
Si le transporteur aérien camerounais bénéficie d’une stabilité managériale depuis trois ans et améliore ses résultats, il doit encore relever d’importants défis pour que ses indicateurs passent au vert. L’aide de l’État, avec lequel il s’apprête à signer un contrat quinquennal de performance, sera précieuse.
En RDC, le ministre des Transports, Marc Ekila, a annoncé l’arrivée à la fin de février de quatre nouveaux avions en location, alors que la compagnie aérienne est en difficulté.
Début décembre, l’Éthiopien Henok Teferra Shawl, ancien ambassadeur d’Éthiopie en France, ex-patron d’Asky et ancien haut cadre d’Ethiopian Airlines, a rejoint le constructeur américain Boeing en qualité de directeur général pour l’Afrique.
Déjà bien ancré en Afrique subsaharienne, le groupe américain spécialiste de la cybersécurité et du renseignement dirigé par par le Camerounais Thierry Wandji met le cap vers le nord du continent. Il compte sur sa connaissance du contexte africain pour renforcer son rôle d’intégrateur technologique au sein des États.
En finalisant sa commande de huit B737 MAX 9 et en paraphant l’achat de cinq A330-900 et de deux A350-1000, le transporteur algérien monte en gamme, sans révolutionner sa gestion de flotte.
En Afrique, seuls Air Côte d’Ivoire et Ethiopian Airlines ont signé des contrats en 2022 auprès des deux géants du secteur. Des commandes portant sur onze appareils, contre un total de plus de 1 700 au niveau mondial.
L’avionneur américain est convoqué, ce 26 janvier, devant un tribunal du Texas (États-Unis). Il est accusé d’avoir sciemment laissé voler des 737 MAX au logiciel défectueux. Deux appareils se sont écrasés, l’un en 2018 en Indonésie, l’autre en 2019 en Éthiopie.
Très attendu, le rapport d’enquête des autorités éthiopiennes sur le crash du vol ET 302 a suscité de vives réactions en France et aux États-Unis. Décryptage.
Même s’il n’y a théoriquement aucun obstacle à l’exploitation des avions du constructeur chinois sur le continent, les acteurs du secteur sont sceptiques. À moyen terme, du moins.
Premier constructeur des avions volant en Afrique, l’américain Boeing voit ses parts de marchés grignotées par son concurrent européen. Il conserve toutefois la fidélité de clients importants.
Deux ans après l’échec de son rapprochement avec Boeing, le constructeur brésilien Embraer redouble d’efforts pour vendre ses appareils de moins de 150 places, qu’il estime plus adaptés au marché continental.
Les avions de ce modèle ont retrouvé le ciel africain, y compris ceux que fait voler la compagnie nationale éthiopienne, mais les familles des victimes du crash du vol ET 302, survenu le 10 mars 2019, ne voient pas forcément ce retour d’un bon œil.
Malgré les difficultés actuelles du secteur aérien, le géant américain table sur une hausse de la flotte africaine de 3,6 % par an sur les vingt prochaines années, soit un potentiel de ventes de 400 milliards de dollars.
Près de deux ans après la catastrophe qui a fait 157 morts en Éthiopie, le constructeur américain a reconnu sa responsabilité et s’est engagé à verser 2,5 milliards de dollars pour mettre un terme à une partie des poursuites.
Préparant son arrivée à Paris en 2020, la compagnie, sous l’impulsion de sa directrice générale, mène une politique offensive pour conquérir des parts de marché jusqu’en Afrique centrale.
Si le constructeur canadien est sorti du secteur des avions commerciaux, ses appareils connaissent sur le continent une seconde jeunesse, portés par Airbus et De Havilland.
Le géant aéronautique américain Boeing a proposé lundi de verser 144 500 dollars à chaque famille des 346 victimes des deux accidents de 737 MAX sur les compagnies Lion Air et Ethiopian Airlines.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? Les filières automobile et aéronautique restent les principales locomotives du secteur secondaire. Mais le royaume est loin d’avoir exploité tout son potentiel.
Trésorerie en berne, lignes abandonnées, bisbilles avec le gouvernement… La compagnie aérienne camerounaise Camair-Co, qui vient de licencier son directeur général, peut craindre le pire.
La veuve française d’une victime du crash d’Ethiopian Airlines a déposé, le 20 mai, une plainte à Chicago contre Boeing, estimant que le constructeur américain était au courant des défaillances de ses appareils 737 max.
Le rapport préliminaire de la commission d’enquête sur le crash du vol Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts le 10 mars dernier, confirme que la catastrophe ne vient pas d’une erreur humaine. Ses conclusions mettent plutôt l’accent sur le système de stabilisation de l’appareil, qui avait déjà joué un rôle-clé dans le crash du vol Lion Air, en octobre 2018.
Un mois après le crash du Boeing 737 Max d’Ethiopian Airlines, des sources proches du dossier d’enquête affirment que les pilotes ont respecté les consignes de sécurité de la compagnie avant le crash.
À partir de ce mois d’avril, le pavillon français passe de 14 à 17 dessertes hebdomadaires sur la ligne Paris-Abidjan-Paris. Une augmentation des cadences permise par le remplacement de la flotte de cinq A380 par des appareils plus petits.
Après le crash, le 10 mars, d’un Boeing 737 Max 8 d’Ethiopian Airlines, le directeur général de la compagnie, Tewolde GebreMariam, fait face à sa première épreuve.
Les accidents des deux Boeing 737 max 8, qui ont fait plusieurs centaines de morts en Éthiopie le 10 mars et en Indonésie en octobre, montrent des « similitudes claires », selon leurs boîtes noires. Boeing a annoncé la correction très prochaine d’un logiciel de stabilisation de ses appareils.
Près d’un an après que le PDG de la RAM, Abdelhamid Addou, a annoncé son ambition de doubler d’ici 2020 la flotte de la compagnie marocaine, celle-ci vient de réceptionner un premier Boeing 787-9 Dreamliner. Sept autres appareils devraient être livrés prochainement.
Sur le point de se marier avec le géant américain, le constructeur brésilien affronte la concurrence sur le marché des avions régionaux de Bombardier, allié d’Airbus.