Deux semaines après l’annonce de la Cedeao, les commerçants nigériens redécouvrent un quotidien sans pénurie d’électricité grâce à l’énergie importée du Nigeria. Mais terrestres ou aériennes, toutes les frontières ne sont pas rouvertes.
Malgré la levée de l’embargo de la Cedeao, l’aviation civile nigérienne n’a pas validé, à ce jour, le retour du pavillon ivoirien dans la capitale, alors que son concurrent, Asky, a déjà repris ses vols vers Niamey. Explications.
Alors que les vols d’Air Côte d’Ivoire et d’Asky vers Niamey s’apprêtent à reprendre, l’interconnexion électrique avec le Nigeria, elle, tarde à se rétablir.
Attirées par des avantages fiscaux et séduites par le volontarisme du Togo de Faure Essozimna Gnassingbé, plusieurs institutions financières ont implanté leur siège dans la capitale. Suffisant pour en faire un hub financier ? Eléments de réponse.
En travaux depuis trois ans et pour encore au moins un an, l’aéroport international Cardinal-Bernardin-Gantin de Cadjèhoun, situé dans l’ouest de la capitale économique béninoise, va bientôt offrir aux voyageurs un nouveau visage, bien plus moderne.
Après trois années de morosité, le ciel africain s’est réveillé. Inaugurations, commandes, alliances… Retour sur les principaux événements de l’année, et sur ceux qui n’ont pas eu lieu.
Début décembre, l’Éthiopien Henok Teferra Shawl, ancien ambassadeur d’Éthiopie en France, ex-patron d’Asky et ancien haut cadre d’Ethiopian Airlines, a rejoint le constructeur américain Boeing en qualité de directeur général pour l’Afrique.
En se donnant mutuellement accès à l’intégralité de leur réseau respectif, les transporteurs sénégalais et ivoirien rebattent les cartes du paysage concurrentiel ouest-africain. Face à eux, Asky reste soutenu par Ethiopian Airlines, la plus grande compagnie panafricaine.
La présidente du conseil d’administration et le directeur général de la compagnie nationale angolaise ont été remerciés, le 5 décembre, à quelques mois du déménagement des activités dans le nouvel aéroport de Luanda.
Le Togo a souscrit à 600 000 actions d’Asky pour permettre à la compagnie aérienne de renforcer sa position dans l’espace aérien africain. Explications.
Après avoir devancé son concurrent ivoirien à Johannesburg en 2022, la compagnie togolaise dirigée par Esayas Woldemariam pourrait récidiver avec de nouveaux vols vers l’Europe, et en particulier la capitale française, d’ici à la fin de 2024. Un marché sur lequel Laurent Loukou, le directeur général d’Air Côte d’Ivoire, cherche justement à asseoir ses positions.
Grands sponsors des retrouvailles des acteurs du secteur, les avionneurs ont rencontré à Dakar plus de fournisseurs de services aériens que de compagnies. Coulisses.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. En dix ans, le Camerounais a vu passer six directeurs généraux. Lui est resté fidèle au poste est s’est peu à peu imposé comme l’icône de la compagnie au sein du microcosme aérien sur le continent.
Premier constructeur des avions volant en Afrique, l’américain Boeing voit ses parts de marchés grignotées par son concurrent européen. Il conserve toutefois la fidélité de clients importants.
Approuvée le 12 mai par le conseil d’administration d’Asky, cette nomination intervient à un moment sensible pour le secteur aérien, qui, toujours convalescent du Covid-19, doit faire face à la crise du kérosène engendrée par la guerre en Ukraine.
Dans moins de 24 heures, les avions qui se poseront à l’aéroport international Blaise-Diagne ne pourront plus s’y ravitailler en carburant. Un séisme pour la vingtaine de compagnies aériennes concernées (Air France, Air Côte d’Ivoire, Asky…).
Fort de trente-huit ans de carrière au sein du premier groupe aérien du continent, le successeur de Tewolde GebreMariam est jugé efficace et méticuleux.
Exit Dakar, Abidjan ou Monrovia. Depuis le début du mois de janvier et les sanctions de la Cedeao, l’aéroport de Bamako n’est plus desservi que par une poignée de compagnies aériennes.
La compagnie aérienne basée à Lomé a été sommée par la Côte d’Ivoire de suspendre ses liaisons entre Abidjan et Bamako. L’arrêt des vols vers cette dernière destination pourrait peser jusqu’à près de 8 % de son trafic.
Avec 40 à 50 % du coût total d’un billet d’avion reversé aux gouvernements sous forme de redevances diverses, les compagnies aériennes sont utilisées comme collecteurs de taxes, alors même qu’elles devraient être protégées pour surmonter la période de crise qu’elles traversent, s’insurge le directeur commercial d’Asky, président du comité aéro-politique de l’AFRAA.
Entreprise privée, la compagnie ouest-africaine échappe à la tutelle politique dont souffrent ses consœurs. Mais le prix à payer en temps de crise est colossal.
Alors que Rwandair ou Asky désertent le tarmac de Johannesburg, la compagnie ivoirienne lorgne la destination. Un projet qui pourrait bien être contrarié par la situation sanitaire.
Certes, la superficie, l’économie et la population du Togo sont de taille réduite, en comparaison de celles de la Côte d’Ivoire. Pourtant, Lomé n’a pas à rougir du dynamisme de sa plateforme aéroportuaire, d’ailleurs souvent comparée à celle d’Abidjan.
C’est à partir du 1er novembre prochain que la compagnie aérienne Asky, basée à Lomé (Togo), commencera à relier Abidjan à Dakar par un vol quotidien d’une durée de 3 heures, et ce du lundi au dimanche, fait-elle savoir par un communiqué publié le vendredi 21 octobre.