Areva, un naufrage africain

À peine plus de quinze ans après la création d’Areva, en 2001, alors appelé à devenir, sous la houlette d’Anne Lauvergeon, le « grand acteur intégré du nucléaire », l’aventure atomique française est un fiasco.
En quinze ans, le géant nucléaire est passé du statut de fleuron de l'économie française à celui d'une entreprise moribonde, fragilisée par des multiples "affaires", la plupart liées à sa stratégie sur le continent. Du Niger à la RD Congo, de la Centrafrique au Gabon, l'enquête de JA.
À peine plus de quinze ans après la création d’Areva, en 2001, alors appelé à devenir, sous la houlette d’Anne Lauvergeon, le « grand acteur intégré du nucléaire », l’aventure atomique française est un fiasco.
Avec quels hommes Anne Lauvergeon, artisane de la création d’Areva en 2001, a-t-elle lancé dès 2005 une véritable offensive sur l’uranium africain ?
Jeune Afrique reconstitue l’opération de ventes et d’achats d’uranium qui a valu à Areva l’ouverture d’une enquête du Parquet national financier français.