Djibouti : les raisons d'espérer

Le 27 juin 1977, lorsque Djibouti, le dernier confetti de l'empire français, parvient à s'extraire du joug colonial, ils ne sont pas légion ceux qui croient à la viabilité de sa souveraineté.
À cinq mois de la présidentielle et dans un environnement chaotique, le pays confirme sa position de plateforme militaire et commerciale. Beaucoup reste cependant à faire en matière de développement et de démocratisation.
Le 27 juin 1977, lorsque Djibouti, le dernier confetti de l'empire français, parvient à s'extraire du joug colonial, ils ne sont pas légion ceux qui croient à la viabilité de sa souveraineté.
C 'est l'histoire d'un glissement, ou d'une évolution circonstancielle de pensée, dont J.A. a été le témoin et le vecteur privilégié.
Avec la disparition d'Ismaïl Guedi Hared, décédé le 23 septembre au Val-de-Grâce, à Paris, l'opposition djiboutienne a perdu un sage.
Recep Tayyip Erdogan, John Kerry, Ban Ki-moon, Shinzo Abe… Les visiteurs de poids se bousculent au portillon djiboutien, soucieux de bénéficier de sa position stratégique.
Malgré les nombreux projets d'infrastructures en cours, Djibouti n'assure toujours pas son avenir. Il frôle même le surendettement. Seule solution : se diversifier davantage.